Quelque étincelle en nous cherche encore et encore!

Arpenter les chemins de « l’Esprit-Solitude »,
Alors que dans l’ombre un passage se crée
Par la pierre qui roule en amour altéré ;
S’unir aux sentiers nus du cœur en habitude,
Alors que se cachent au nom du verbe vivre
Les fruits conçus ensemble pour survivre…
Transcender à l’envie l’escarpement de l’âme,
Douce source initiée, par l’eau de nos torrents,
A l’écoute attentive à la voix de l’enfant…
Les tempêtes issues des mers de l’être en flammes,
Nourries des retenues à l’image des algues
Qui amarrent et qui flottent au gré des vagues,
Brûlant les passés noirs de la « désespérance »
Consumée par l’ennui, enterrée par ses sens ;
De vagues de destins en ressac libertaire,
Taisent tous leurs secrets, exaspérant la chair.
Côtoyer les étangs de la souffrance humaine,
Alors que l’eau s’irise au souffle de nos vents
Par les soupirs lâchés à l’encontre du temps ;
Tutoyer sans arrêt les douleurs et les peines
Alors que vient frapper au mur d’indifférence
La main que l’on perçoit en goût de déshérence.
Transpirer dans ses corps les larmes en partance
Vers la rive oubliée où fleurit notre lierre
Qui meurt où il s’attache en poids de notre terre ;
Prières psalmodiées par l’enfant des silences.
En compassion du monde, en respect du créé,
Nourrir la délivrance et la sérénité…
Les crocs de l’illusion saignant miséricorde
S’enfuient à « tire d’haine » pour que soit la concorde.
Ô racines ! Ô doutes ! Ô graines de discorde !
Faut-il tant d’erreurs à l’être pour qu’il s’accorde ?
Quelqu’étincelle en nous cherche encore et encore,
Sevré des relatifs qui sapent nos efforts…
« Et, je me suis aimé pour ne pas me noyer. »
Dans mon « Esprit-Cœur-Âme » Calliope s’est lovée,
Nourrissant de Pràna le gouffre du sommeil,
En quête d’absolu pour un chemin d’éveil.
l'éveil ne se fait pas tout seul