Aujourd’hui le printemps est éclatant, Je reviens chez moi, cœur langoissant. Sur le chemin où tombent les fleurs de pêcher, J’imagine encore ton doux sourire léger.
Je rêve d’un printemps tendre et brillant— Tes yeux profonds comme l’onyx noir, Tes cheveux portés par le vent du soir, Font naître en moi l’émoi d’un vieil amour…
Ô ma voisine! Te souviens-tu encore de nos beaux jours Ces instants purs de notre enfance, Quand nos cœurs s’ouvraient toujours? Ô ma voisine! Même loin de ton pays, Je n’oublie pas Ton ombre au vieux chemin d’autrefois, Tes yeux qui guettaient mon retour.
L’an passé quand je suis parti d’ici, Nous étions près du mur de roses. Tu m’as promis d’attendre encore pour moi Ne parlons plus jamais d’adieux.
Ô ma voisine! Te souviens-tu encore de nos beaux jours Ces instants purs de notre enfance, Quand nos cœurs s’ouvraient toujours? Ô ma voisine! Même loin de ton pays, Je n’oublie pas Ton ombre au vieux chemin d’autrefois, Tes yeux qui guettaient mon retour.