Lời bài hát
Pourquoi habiller le « je t'aime », Alors qu'il est si bien tout nu
Dans sa simplicité pure et son âme enfantine,
Dans sa dimension d'être enfin don ?
Le « je t'aime » est soleil pour effacer les ombres,
Le « je t'aime » est eau de source, immortalisation de vie,
Il est encore lumière intérieure nourrissant l'extérieur,
Et le phare de révérence sur la mer de la vie.
Nous avons dit « je t'aime » !
« Je t'aime mon amour »! et tu n'es pas qu'amour Vécu.
« Je t'aime mon ami »! et tu n'es pas qu'ami Vivant.
« Je t'aime mon enfant »! et tu n'es pas qu'enfant. Grandissant.
« Je t'aime mon frère, ma sœur »! et tu n'es pas que frère ou sœur
De sang, de cœur ou d'âme. « Je t'aime mon père, ma mère »
et tu n'es pas que père ou mère Géniteurs, éducateurs ou références.
Il n'y pas que les mots pour le dire Mais le regard pour en attiser la braise.
S'aimer sans se le dire revient à respirer L'amour dans les gestes et les sourires,
Les non-dits et les perçus pourtant
Le « je t'aime »absolu est compassionnel et équanime,
Il a transcendé le sociétal plan commun
se nourrissant de ses relatifs archétypaux
Pour livrer le « je t'aime » à l'univers entier,
à tous les règnes du microcosme au macrocosme.
‘
Il se lit dans l'écoute et la main qui se tend
Dans l'attention consciente de soulager la souffrance,
D'apaiser les désirs où elle trouve sa source,
Où qu'elle se niche et d'où qu'elle vienne,
Pour simplement initier l'éveil de l'être.
‘
Le « je t'aime » est vibratoire, il résulte d'un partage
Où l'émotion imprimée au recto et au verso de l'entité humaine
Dépasse le simple plan terrestre Et transcende l'Être enfin conscient Fusionnant les égo au ça, au Soi
Le « je t'aime » au creux du lit est semblable à la chaleur
Du « je t'aime » murmuré au saut du même lit
Encore tout empli de cette nuit rêveuse
Qui a livré l'amour à sa fonction primale,
Livrant pour un instant les êtres à la fusion.
Il n'y a pas de « je t'aime » corporel
Car il n'est pas matière, Ce ne sont que bouffées
De tendresse et d'esprit « masculin-féminin »,
Le « je t'aime », ainsi, devient union.
Il emplit le coeur et l'esprit de celui qui le dit
Par l'illumination du regard de celui qui le reçoit.
Le premier vrai « je t'aime » doit être celui Que l'on dit à soi-même,
Peut-être les yeux fermés pour le mieux savourer
Ou les yeux grands ouverts et perlant quelque peu,
Brillant sûrement de confiance, Après avoir compris
Que tant qu'il n'est pas dit ainsi,En toute sincérité
Il ne peut être dit à autrui Pour le vivre.
Et le temps est venu pour ce faire
Puisque c'est le passé des rencontres
Qui nous mène où nous sommes, Nus enfin,
Vierges de tout jugement, D'enfin nous dire « je t'aime » juste à l'oreille
De la vie qui naît à ce moment, De l'être intérieur, cet être et esprit
Qui sort alors l'humain de son tout mentalisme.
Voici ce «je t'aime » qui nous sort de l'illusion d'aimer
Et nous fait cheminer vers l'absolu universel.
A chaque battement de coeur