L’art du transcrire est de livrer le brut en fi des fioritures, Décoffrage de tous ces vagues à l’âme, complétude des silences, Ni conçus, ni préconçus, juste émotions sages Phagocytant le nécrophage individu de vie, de mort Il se nourrit des paupières engoncées d’encre au goût d’algues à terre.
Leurs suints se rencontres, Ecoulent en matricielles croissances... Cultures ou religions .... Images prétextes... Il reste au passager du livre, à vivre l’écoute, A respecter sans textes le partage du doute; A humer les indicibles phéromones perceptibles, A commenter l'invisible. au nom de tous les "non", Au non de tous les "oui": Ces pourquoi ne serait-ce pas !
Les sucs du passé des corps et des esprits, des cœurs et des âmes Sont inscrits dans tous les sens du poète lecteur et du lecteur poète Du poète aussi bien poétesse que cette poétesse est poète. Inscrit dans la moelle de tout ce qui vit et se nourrit de mort, Dans tout ce qui meurt et se nourrit de vie.
demeure cette « A » de haine et qui veut dire Amour et ce « H » aspiré qui un peu inspiré Habille la Nature de l’Hêtre, cet Arbre se nourrissant D’un cosmos vivant, régénérescence et perpétuelle évolution.
Le poète est l’écrivain juxtaposé à l’Âme du Monde. C’est par son branchement vital de vivre et de mourir Qu’il s’exprime, qu'il continue de mourir ..... Et de vivre les toujours fantasmés!
,Il met les doigts « tentaculés » de lettres et d’empreintes « poétales » Dans la prise de l’instant où s’exprime ce courant germé De toutes continuité et des alternatives attitudes Bercées de tous les riens et les néants. Il aime ce papier carbone qui réfléchit son monde.