J’ai appris à regarder , observer sans juger Plutôt que de voir, en être blasé qui dit tout savoir, Tout connaître et tout comprendre, Qui ne s’étonne plus de rien sinon d’être incompris.
J’ai appris en côtoyant les travers et les tout-droits Les regards fuyants qui larmoient leurs absences Et les yeux dans les yeux qui se voilent de leurs présences J’ai fui aussi des regards présents qui me buvaient le sang Et des regards absents dans lesquels je me noyais Je noyais l’incertain de mes connaissances de l’être Sans pour autant maîtriser ce dont demain serait fait !
Il y eut des cœurs à cœur et des corps à corps, Des esprits en " fondu enchaîné", Des âmes nues simples et discrètes Ourlées de leur sincérité ou bien de leur folie de n’être que ceci !
Maintenant je poursuis la route vous savez, Ce chemin, à la fois tracé en pointillé Pour que le libre arbitre tente d’en diriger l’intime . Ce qui fait sa force et la puissance de l’être. Regarde Ami , Ce que tu ne peux changer, Ce que tu ne peux changer est issue de la Foi Et c'est révélation de charité, de justice et pardon
Mais sache vraiment ce que cela veut dire C’est le destin qui te le donne à vivre C’est ton choix d’avant la nouvelle-naissance que tu retrouves. Ferme les yeux , tous les yeux : Ceux qui regardent. Ceux qui oublient . Laisse les paupières s’entrouvrirent sur celles de ton être intime Qui résonne enfin pour se souvenir.
Les sons se profilent, les voies d’outre ciel s’impriment ; La vie est là telle que tu as choisi de la vivre, Ne la renie pas, elle est ta génération spontanée d’être Et toi tout être que tu sois, je t’aime d’être et d’avoir été ainsi, De ce que tu es, ne renie rien, apprends juste à te connaître et à t’aimer C’est ainsi que tu aimeras l’autre, ce reflet de toi-même en autre dimension.
Evoluons ensemble juste pour l’enfant qui naît Et toi qui t’interroges enfin