Dans vos regards fluctuant de présence en absence, J’ai pu lire le poids écrasant de l’instant nu et gourd Où les poings ont pesé plus lourds que le destin choisi, Ils n’étaient pas fuyants mais retrempés en ce moment si sourd. Je veux juste ici prendre ta main dans ma main Accompagner, panser l’âme meurtrie Aussi bien que le cœur et le corps en douleur, Des mots émis issus du relatif augmenté du temps brut J’ai ressenti la souffrance du cœur qui se déchire alors ; Aussi bien celle de l’être blessé dans son vivre que dans tous ses partages Que celle de l’enfant qui sait ce qu’il a vu et qui s’en rend coupable. Je veux juste ici prendre ta main dans ma main Accompagner, panser l’âme meurtrie Aussi bien que le cœur et le corps en douleur, Il n’y a pas de rime au sonnet imparfait du partage… Je ne fais que te dire : « Courage mon amie !» Je fais vibrer l’énergie d’empathie sur l’état d’innocence. Je veux juste ici prendre ta main dans ma main