Il s’appelle poète et sa muse est l’amer. Dessinant l'équilibre en unique recours. Tu dois laisser au temps de l’être le temps du vivre. N’écorche pas ton cœur vivant aux poids des ans, L’harmonie vraie naît des pages tournées du Livre. Le vent fou de la peur meurt aux feux océans. Du désespoir d’hier un soleil a surgi. C’est le fruit des rencontres, noyau du destin, Qui habille les élans, nous laisse groggy En valse-hésitation pour devenirs éteint. Tu dois laisser au temps de l’être le temps du vivre. N’écorche pas ton cœur vivant aux poids des ans, L’harmonie vraie naît des pages tournées du Livre. Les vagues de l’esprit sur l’amer prendront lettres A cheval sur le temps du dormir en éveil, L’espace d’un instant le rideau se déchire, Un désert de vie s’endort et « se dune » au sommeil, Comme un rêve s’entrouvre à l’âme qui aspire. Laisse alors au temps du vivre le temps de l’Être, Il pansera ta fleur par un miel d’amour ; Les vagues de l’esprit sur l’amer prendront lettres Dessinant l’équilibre en unique secours. Tu dois laisser au temps de l’être le temps du vivre. N’écorche pas ton cœur vivant aux poids des ans, L’harmonie vraie naît des pages tournées du Livre. Les vagues de l’esprit sur l’amer prendront lettres il s'appelle poète et sa muse est l'amer