Il a cédé les dés et l’être est décédé, Décédant du dehors décidant du dedans De tous ces « c’est » aussi su que l’intense de soi même Qui à l’insu de l’autrui insinue le décès Naissante séparation de tout le matériel Amputation d’un mental issu des relations Nées de cette intimité que l’être entretient avec lui-même ' Tout cela se peint se sculpte dans l’inculte S’empreint des couleurs cultes délavées du destin Générant comme un voile de buvard imbu Attaqué par l’intime de tous nos libre arbitre Et les esprits s’envolent animant les ondes folles Et la matière qui se dissout pour presque rien mais c’est toujours dix sous Et c’est toujours cher quand la chair de ta chair a subi la médicale enchère ' L’union de ceux qui restent souffre aux grés De leurs consciences enfouies de leurs sens occultés La douleur répand l’âpre douceur des regrets des non-dits Des si j’avais su des si j’avais grandi des c’est pas possible De tous les « ainsi-faits » les « ainsi-dits » les « ainsi-nus » mis bout à bout Les nuits réveillent les jours s’endorment et le temps s’enfuit dans les tabous ' Tous les regards souvenirs se posent sur les liens Altérations de l’être ils furent ancrés et jamais déliés Retenus par le pouvoir de ceux qui n’en ont pas le vouloir Alors qu’ils auraient du voler toujours plus haut Libérés des contraintes que l’homme donne à l’amour Qu’il empèse d’astreinte de plainte et d’étreinte en demi-teinte ' Concevoir d’autres voix envisager d’autres voies Evoluer l’individu si nu face à lui-même repu fourbu de son tribu Au soleil qui l’aveugle à la pluie des mots giclant de ses nuages d’âme Le secret de l’être naissant à la mort de chaque seconde d’être Réside en un renoncement de course au toujours vouloir plus ou simplement cela ' Il faut juste décider de céder les dés à la main absolue Ne jamais les reprendre et les laisser rouler Les regarder prendre le vent nature S’imprégner de tout le tapis terrestre des astres ' Illuminés du Ciel aussi bien on s’endort Le sommeil qui s’éveille Aussi bien sommeille Le réveil qui s’endort ' Les frontières de l’illusion relative Rejoignent celles des calculs vaincus Lâcher prise et s’en remettre à l’infus ' Ami imagine un instant Que l’instant qui se tend Soit le dernier du temps ' Ami imagine un instant Que tu as le pouvoir de voir D’entendre et de savoir ' De dire et de toucher Les yeux fermés immobile ' Les oreilles bouchées La bouche close ' Quelle va être ton éthique de vie ? ' Que vas-tu faire de tes hélas ? TOUT LE RESTE NOUS L'AVONS AU QUOTIDIEN SOUS NOS YEUX : Nos soi-disant "richesses-acquis sociaux-soins-Mais nos luttes et combats qu'en faisons-nous une fois que nous pensons les avoir acquis !!!"