Testi
Le piano joue et les notes s’égrènent,
Il flotte dans l’air comme un tout de toi,
Sans bémol, sans dièse on pense et on freine ;
La cascade s’éteint, rêve d’émoi.
Les arpèges fous feront comme un lien.
Le poids du passé « s’enculture » encore.
Le dire des manques et de ces trois fois rien,
Les « mots-silences »ont bondi plus fort.
Tous ces dits des fois sont-ils morts en vain ?
Sont-ils des mort-nés, des morts de nos nous ?
Ne reste alors que le fruit de l’instinct,
Trop bien enfoui dans l’infini du Tout !
Le piano joue et les notes s’égrènent,
Il flotte dans l’air comme un tout de toi,
Sans bémol, sans dièse on pense et on freine ;
La cascade s’éteint, rêve d’émoi.
La mélodie vraie c’est toi qui la crée ;
Tu geins, tu recrée des fantasmes morts ;
Les sonorités de ton âme fée
Sonnent en renfort des libres efforts.
Des gammes de toi aux gammes de moi,
Des mots des doigts gourds aux notes de foi,
La prière crée comme un chemin droit,
Un chemin de croix, une voix, la voie.
Le piano joue et les notes s’égrènent,
Il flotte dans l’air comme un tout de toi,
Sans bémol, sans dièse on pense et on freine ;
La cascade s’éteint, rêve d’émoi.
Un peu de vent, un peu de temps, juste nos vies
Un peu de vent, un peu de temps, juste nos vies