En passant sur la côte sur le front de Kergroix Par un p’tit escalier, je suis bien descendu Dans cette crique que naguère je fréquentais parfois Dans mes ballades marines, maintenant défendues.
Je me suis adossé au pied de mon vieil arche Dont le cœur s’est brisé par l’usure des ans Et j’ai senti monter en moi comme une peine Cet arche que j’aimais n’a plus beaucoup de temps.
Son antre est éventré comme un beau centenaire Et ses roches racines ont bu l’eau des marées Il n’a pour seul ami qu’un grillon solitaire Et des mouettes ravies pour unique passion.
Des clapotis s’animent au bout de ses rochers Et le vent hurlant de par la mer, pleure L’été s’en est allé et son âme s’épanche Sur quelques photos jaunies prises par des flâneurs.
Et son corps va mourir aux franges du destin Les heures du cadran sont désormais comptées Il partira sans but dans le morne matin Et je serai présent pour l’écouter pleurer.
Des tempêtes de Kergroix jusqu’à la pointe de beg eu nod Quand lassé contre les vagues, par une joute stérile Sans un murmure, un soir d’hiver, il s ‘écroulera L’ Arche de Port blanc a traversé le temps.
C’est la nature du temps, la force du destin L’usure des rochers, le temps est assassin Il en a vu passé bien des générations Devant lui sur la mer, des lignées de marins.
Tu étais fort et sain lorsque j’étais gamin Que je courais en venant de Port Blanc Pour rejoindre Port Rhu quand la mer était basse Quelques jours de l’année de fort quo et ficient.
Mais pour le moment et malgré ton grand âge Tu fais toujours rêver un gamin de passage Qui s’extasie tout le temps de pouvoir observer A travers ta voute, le soleil se coucher
Bel arche de Port Blanc, tu es toujours vivant Bel arche de Port Blanc, malgré tes cheveux blancs. Bel arche de port Blanc, avant de nous quitter Bel arche de port blanc, laisses nous encore du temps
Style de musique
Classical, Calmness, Melancholy, melodic, Male Voice, 60-80 BPM