Paroles
Le chagrin amène les larmes,
salées comme la mer,
Et les vagues, soulevées
par le vent du destin,
Balaient l’instant d’ici,
ne laissant derrière lui
Que passés réunis,
tous sentiments controversés d’avenir.
La vague est un mouvement perpétuel
Et la vie son rivage
au sable de l’humain.
Il est l’heure de survivre ou de vivre l’enfant
sur le pouls de nos heures,
Roulées par les flots d’un présent
sur les galets de toile blanche.
Il est l’heure de survivre
ou de vivre des souvenirs d’enfance,
Des oublis du passé,
de l’étude aux amis ;
L’enfant jusqu’au bout de son souffle
il te faut l’enrichir
Du souvenir de ses dons, ,
de toute ses présences.
Femme, homme,
sur le ressac du temps vivant
Dépose ta palette des secondes
avec des bleus,Des verts,
des orangés, des rouges, des jaunes,
Pour autant qu’on les aime…
pour autant qu’on les aime.
Ecrire la vague, sa vague,
sur chaque partie de soi
Qu’on aura voulu sienne….
Qu’on aura voulu sienne.
Femme, homme, renoncer à vivre…
c’est interrompre la vague,
Supprimer la marée,
éteindre la lune pour un noir absolu.
Noyer le soleil et les étoiles
à la mort de l’enfant ;
Faire de la terre une tombe
et du ciel l’espoir,
à la mort de l’enfant.