Il n’existe pas un moment pour Ou un instant pour ne pas faire, Le seul actuel qui soit est d’être, Ainsi tout peut toujours exister. Ce sont nos parts de peur et de méconnaissance Qui instruisent nos paniques à l’écueil su. Déshabillons-nous, c’est dans le nu de la force De l’esprit et du corps que l’on se désinhibe ! L’humain sait être simple, il ne le paraît pas ! Tu remets à hier le présent passé simple Et tu transfères l’envie d’exister autrement. Souvent la colère gronde en le cœur du volcan. L’amour hisse l’écoute à la compréhension Et son instant de partage est simple et magique. Les illusions multiples en sources d’impromptu Font se caresser les épaules du temps fui. La parenthèse s'efface au gré d’abandon Quand les pensées se tracent au nez d’horizon. Main serre la taille des regards profonds, Plonge étourdiment dans le bain en présence. La boucle est refermée et le temps s’accomplit Dans l’ici et maintenant sans prévision. Quand le point est posé à la fin d’une phrase Il ouvre l’existence au discours suivant. La richesse s’emplit de tous les interlignes, Semences de l’esprit « d’un-respirer-ensemble » Lors, que regarder dans la même direction S’apparente à aimer « l’être-espace-conscience » Il n’existe pas un moment pour Ou un instant pour ne pas faire, Le seul actuel qui soit est d’être, Ainsi tout peut toujours exister.