Paroles
[Couplet 1]
La rue murmure des secrets, les lumières dansent sur l’asphalte,
Un souffle dans la brume, les ombres jouent des rôles, pas d'entracte.
On traque le temps, les aiguilles piquent, c’est nous contre l’horloge,
J’écris des vers coupants, j’ai fait mes rimes dans un orage.
Les pavés crient nos noms, gravés sous le bitume noir,
Entre les fissures et les failles, on a trouvé de quoi croire.
On survit dans les faubourgs, l’espoir en gilet pare-balles,
Des promesses usées, mais le danger reste loyal.
[Refrain]
J'ai l'œil ouvert, toujours prêt, chaque son, une menace,
Le silence frappe, on avance, face aux regards de glace.
Dans la rue, on danse avec les ombres, on flirte avec le chaos,
On s’accroche à nos rêves même si la vie nous laisse KO.
[Couplet 2]
Les reflets du passé m’enlacent, souvenirs lourds comme des chaînes,
Les mots blessent mais les actions laissent des séquelles anciennes.
La rue m’a pris en otage, dans ses règles, ses jeux d’échecs,
La loyauté testée, chaque moment est un examen sec.
Je laisse des morceaux de moi dans les ruelles désertes,
À la lueur des réverbères, je médite dans le froid, solitaire.
On esquive la chute, on apprend des pires, des ombres et des anges,
Dans ce ballet nocturne, c’est la survie qui nous dérange.
[Refrain]
J'ai l'œil ouvert, toujours prêt, chaque son, une menace,
Le silence frappe, on avance, face aux regards de glace.
Dans la rue, on danse avec les ombres, on flirte avec le chaos,
On s’accroche à nos rêves même si la vie nous laisse KO.
[Pont]
Regarde nos cicatrices, chaque ligne une histoire,
Les peurs qu’on enterre, mais qui reviennent chaque soir.
Les rues nous ont façonnés, bruts et inébranlables,
On rêve de paix mais les luttes restent impénétrables.
[Outro]
On avance sous les étoiles, le destin, notre seul allié,
Le passé en otage, et l’avenir en acier.
La rue ne pardonne pas, elle nous façonne, elle nous brise,
Mais on renaît chaque fois, au-delà de ses emprises.