Quelque part, le poète est… puisque né de ses mots Il est Aussi un lecteur de… mots, Mots, un dégustateur souffrant et s’apaisant du …Verbe, hédoniste particulier de sa muse en révélation.
A Bride abattue, chevauchant les caractéristiques émues Des métaphores sellées en croupe nue de la page blanche. Elles caracolent en abstruses connotations absconses, échange de poils à gratter qu’il voudrait brosser Alors que le vent, des consciences interrogées; Intelligemment mises à nue sous le boisseau S’étreignent dans le rire des rimes et des vers qui les colorent. '
Quelque part, disais-je, le poète se révèle mutin, enjôleur de brouillon. Il se répand un peu, un tantinet soumis à la mouche du coche Qui vole au secours de l’abeille alors que le bourdon Picore le miel des oiseaux, fous d’amour, il butine la terre.
Rencontre du vers de terre qui s’ « alombrique » de mottes d’herbes en mottes d’ailes. Naît la libre folie qui traduit tous les rêves nourris de graines d’enfance et de labours, de connaissances. Il fait jour et nuit pour ce poète ému, cet humain cultivateur avant tout tant Il fait gerber des sons pour le blé qu’il sème en aube vierge; Son nocturne naissant, les âges de sa vie viennent Réfléchir à ce qui bride l'esprit Les noyant de leur libres sueurs froides.'