Je suis l'arbre mauve des voyageurs pétrifiés par le temps. Je me répands en marée verte aux pieds de tes statues du vivre. Les feuilles de l'espace s'impriment en ombres d'instant recto-verso Des bourrasques de Dagda qui déracinent les habitudes ancrées. Imprimant en sève intemporel les multiples du présent, Ma part de canopée enrobe de majesté sa voûte, Les part de Lug tremblante pour juste protéger la flamme intime. Je suis l'arbre mauve des voyageurs pétrifiés par le temps. Je me répands en marée verte aux pieds de tes statues du vivre. Je suis le voyageur cru de l'arbre mauve d'Arddhu . Je chéris doucement la mousse des ans et le lichen pragmatique. Je suis le voyageur cru de l'arbre mauve d'Arddhu . Dans l'alchimie de nos « branches-racines-mouvement » Se crée le secret qui sécrète l'enfin trouvé. Il y a des parcelles de ciel comme akène automnale, Il y a des poussières d'irisement nature Aux confins de chaque croisement de « regard-feuille »! Ma frondaison n'est que le repaire de la fronde de mes révoltes, Je chéris doucement la mousse des ans et le lichen pragmatique. Je suis l'arbre mauve des voyageurs pétrifiés par le temps. Je me répands en marée verte aux pieds de tes statues du vivre. Je suis le voyageur cru de l'arbre mauve d'Arddhu . Je chéris doucement la mousse des ans et le lichen pragmatique.