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Ton être est envahi du doute,
La fatigue surgit en coup au coeur.
Comme un poisson hors de la mer,
Tu cherches en désespoir l'élément bon.
Ta détresse te rend solitaire,
L' ami ne trouve plus les mots
Ou ne l'entends-tu plus comprendre
Le passé en souffrance qui s'accroche ?
Ta tête lourde se baisse
Les soupirs empesés s'exhalent.
Tes paupières sur tes yeux coulent,
Tes lèvres assoiffées et glacées se collent.
Le cerveau s'embrume de pensées négatives,
Les sourires qui font tes quotidiens se figent,
Le noir des idées assombrit ton visage,
Le moindre geste devient l'ultime.
Tu vis une « petite-mort » à toi-même,
Elle envahit ton espace vital
Et tu te sens couler, couler, sombrer.
La conscience réveille alors l'être intérieur.
Ecoute la voix de ton esprit qui vit,
Soumets-lui tes combats que le mental créa.
Il te dira les secrets de l'intime appui
Sur lequel apaiser tes douleurs morales.
Fais confiance aux jours qui passent,
Vis les nuits qui se suivent. Grâce à eux,
Les souvenirs deviennent l'estompe
Des pastels douloureux de ta vie.
Apprends-toi à nouveau de l'intérieur,
Même si tu perçois un toujours inutile;
Saches que ta main crispée sur ton âme
Appartient à la vie qui te fit naître.
Prends enfin soin de toi, femme, homme,
Redessine tes jours au crayon de l'espoir,
Le destin ne joue pas avec ses couleurs,
Mais c'est toi qui dois les faire briller.
Il a créé le haut pour porter ta lumière,
Tu l'as d'ailleurs donné à qui fut dans le sombre.
C'est toi qui acceptas le bas dans lequel tu erres.
Il ne te reste plus qu'à relever la tête.
Vois quelles mains riches tendent leur confiance
Pour prendre dans leurs doigts les eaux du vague à l'âme !
Caressant sans compter ta blessure en souffrance,
Ils apaisent d'un souffle tes battements de mort.
C'est une renaissance à l'existence en fuite
Qui mènera tes pas, au plus fort des tempêtes
Sur ton chemin de croix, à ta mission de vie.
L'amour est le viatique, ne le dévoyons plus.
Ton être est envahi du doute,
La fatigue surgit en coup au coeur.
Comme un poisson hors de la mer,
Tu cherches en désespoir l'élément bon.
Ta détresse te rend solitaire,
L' ami ne trouve plus les mots
Ou ne l'entends-tu plus comprendre
Le passé en souffrance qui s'accroche ?
L'envol ne se fait pas tout seul.